Dentellière du Puy au XVIème siècle L'Auvergne est restée la terre classique de la guipure ; d'après des documents officiels, on y comptait 130.000 dentellières en 1851. Ce qui maintient la prospérité de cette industrie malgré les vicissitudes de la mode et le progrès de l'industrie mécanique, c'est la merveilleuses aptitude des dentellières du pays à conformer leur ouvrage aux exigences du moment, à changer la nature ou la grosseur du fil à employer ; elles travaillent alternativement et sans hésitation le lin, la soie, la laine, le poil de chèvre ou de lapin angora. Les guipures de laine ne sont faites nulle part aussi bien qu'en Auvergne. Ce fil un peu rebelle aux croisements des fuseaux donne une dentelle épaisse à laquelle il ne faut demander aucune délicatesse de dessin, mais qui s'harmonise parfaitement avec les robes en drap auxquelles elle sert de garniture. |
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Dentellère du Puy |
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Carte postale ancienne
représentant le tableau "Les dentellières de Notre Dame
du Puy dans leurs costumes du XVIIIème siècle". |
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